La dégradation de la note de la France un non-évènement (Octo AM)
"Les notations n'ont que très peu de capacité prédictive de l'évolution future de la qualité de crédit et de la solvabilité d'une entreprise ou d'un Etat", affirme le gérant. "Orpea, Wirecard ou Atos étaient notés BBB quelques mois avant leur dégringolade, tout comme les banques islandaises étaient notées AAA en 2008".
Les notations ne sont là "que pour quantifier un risque et une situation déjà en place et souvent déjà largement actée par les marchés au travers de l'offre et de la demande et donc, sur le marché obligataire, des taux d'emprunt". Elles permettront dans le cas de l'Etat Français à des investisseurs étrangers de "comparer sur une base identique, différents pays de manière rapide et extrêmement résumée". Encore que le AAA d'une agence locale d'un pays sous régime autoritaire ou aux standards de gouvernance médiocres "n'aura guère la même qualité que le AAA d'un S&P aux normes occidentales".