Les marchés obligataires qui s'étaient bien détendus dans l'après-midi de vendredi dernier, achèvent d'effacer la totalité de leur embellie.
Les T-Bond US se retendent de +4Pts à 4,29700%, mais la dégradation est plus marquée sur les OAT (+8,5Pts) et les Bunds (+8Pts), à 2,91005% et 2,444% respectivement.
Les BTP italiens affichent +7,5Pts à 3,875%, soit 33Pts de moins que les 'Gilts' britanniques qui en terminent au-delà de 4,2050%, soit une flambée de +16,8Pts de base, pire niveau depuis le 4 décembre dernier.

Et après avoir aligné 17 semaines de hausse -et de nouveaux records absolus- Wall street semble se positionner pour une 18ème, poursuivant la plus longue série 'bullish' depuis 1972: le 'risk-on' continue de faire de l'ombre aux bons du Trésor 'sans risque'.
Mais il est aussi pertinent d'évoque un peu de prudence à l'approche de la publication ce jeudi 29 février de chiffres de l'inflation 'PCE' américaine, qui pourraient influencer les prochaines décisions de politique monétaire de la Réserve fédérale (le 'core PCE' étant l'une des statistiques les plus regardées par la Fed, ils attendu en hausse de 0,4% en janvier).

'Dans l'idéal, il faudrait un indice PCE core autour de 0,2% par mois pendant plusieurs mois pour que la Fed se sente suffisamment à l'aise avec la dynamique d'inflation pour baisser les taux directeurs', estime Christopher Dembik, conseiller en stratégie d'investissement chez Pictet AM.

Le PIB américain du quatrième trimestre sera également suivi mercredi après une première estimation qui l'avait évolué en hausse de 3,3% en rythme annuel, un chiffre qui avait surpassé la plupart des prévisions du marché.


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