TURIN, 29 avril (Reuters) - Les ministres de l'Énergie du G7 réunis en Italie négocient l'instauration d'une date cible commune, 2035, pour la fermeture de leurs centrales au charbon, a déclaré lundi à Reuters une source proche du dossier.

Un accord sur la sortie du charbon marquerait une étape importante dans la lutte contre les émissions de dioxyde de carbone.

Antonio Guterres, secrétaire général de l'Onu, a déclaré l'année dernière lors de la COP28 que l'un des principaux critères de réussite de la conférence serait l'élimination progressive des combustibles fossiles.

La réunion des ministres de l'Énergie organisée par l'Italie, qui assure cette année la présidence tournante du G7, se déroule lundi et mardi près de Turin.

Les ministres de l'Énergie du Groupe des Sept ont déjà évoqué la question de la sortie du charbon jusque tard dans la journée de dimanche, mais un des pays membres s'opposerait toujours à l'initiative, a indiqué une source proche des discussions souhaitant garder l'anonymat.

Outre l'élimination des combustibles fossiles, Rome souhaiterait que la réunion soit l'occasion d'encourager les efforts en matière de renforcement des capacités des batteries et d'investissement dans les réseaux électriques, ont indiqué deux sources.

L'Italie entend également faire figurer dans le communiqué final les questions du nucléaire et des biocarburants, ont ajouté les sources.

Le ministre italien de l'Énergie Gilberto Pichetto Fratin a déclaré dimanche que Rome espérait convaincre la Commission européenne de reconnaître que les biocarburants peuvent réduire de manière significative les émissions.

Gilberto Pichetto Fratin a décliné tout commentaire sur les négociations en cours au G7. (Reportage Francesca Landini, version française Augustin Turpin, édité par Sophie Louet)